Isabelle and Florence Lafitte / Press Quotes

KVT – Piano Duo with the Lafitte Sisters - Posted: 04 Mar 2011



TWO GRANDS, TWO GRAND LADIES
The Lafitte twins, Florence and Isabelle, gave us a tour de force performance on two grand pianos at the Opera House on Tuesday night. They played duets on one piano and duos on two grands.
They are an extremely clever pair. Apparently they have created a data base of more than 7,000 works for two pianos and they commission new pieces. Isabelle also composes new works and transcribes orchestral scores for two pianos. They started with Debussy’s ‘La Petite Suite’ as a duet. This beautiful four movement work was originally written for four hands on the piano but is usually heard as an orchestral work. It is demanding to play, although in the hands of these sisters it sounded so simple. From the first movement with the its sounds of ripples, eddies and whirlpools in water, through the exquisite and magical ‘Menuet’ third movement to the final, energetic Ballet section we couldn’t help but be entranced. Then they shifted to two pianos for Isabelle’s transcription of Glazonov’s dramatic orchestral tone poem, ‘Stenke Razine’. And magnificent it was! Magnificent to hear and to watch. Composed when Glasunov was 20, it tells of one adventure of the revolutionary Cossack, Razine, when he sacrifices a captured Persian princess to the waters of the Volga River. The music culminates in the graphic depiction of the maiden’s death before reprising the Song of the Volga Boatmen that crescendos as Razine leads his forces to war against the Czar. This performance took my breath away. Even though I could have had the interval there and then to let all that energy and concentration dissipate, the sisters went on and played a transcription of Rimsky Korsakov’s ‘Fantasy on Serbian Themes’ composed when he was a very young man. This delightful, energetically whimsical work was the perfect way to finish up the first half. The second part of the night was given over to the romance and drama of Sherherazade from French and Russian perspectives. The more I listen to Ravel the more I fall in love with his work. He was a good pianist and transcribed over 30 of his compositions for 2 pianos or duets. The sisters played one duet of these, the ‘Shehrazade, Fairy Overture” which was his first orchestral work (even though it premiered to less than overwhelming applause in 1898, was suppressed by Ravel and didn’t reappear until 1975… and I’m sure glad it did). It was the perfect way to lead us into a really bravura adaptation of two sections of Rimsky Korsakov’s famous ‘Sheherazade’. I’m always in awe of musicians who take on a really well known piece of classical music and make it speak anew. Sinbad was made alive in this recapturing of the 549th night of Sheherazade’s tale telling… and the Sultan’s anger was still intense. The audience, understandably, wouldn’t let the pair go until they’d encored twice…first with a scintillating duet by Astor Piazzola and then Isabelle’s own foot tapping ‘Boogie’. Brilliant evening from two brilliant ladies thanks to the ongoing brilliance of L’Espace and the French…..totally awesome and totally awesomely attired pianists.


Jacques Drillon, Journaliste au Nouvel Observateur, 16 janvier 2011



« Le Duo Lafitte »
« Je connais Isabelle et Florence Lafitte depuis vingt cinq ans. Je les connais à titre personnel et professionnel. Je les ai entendues, j'ai travaillé avec elles, je les ai fréquentées et j'ai même travaillé pour elles, puisque je leur ai écrit des transcriptions pour deux pianos qu'elles ont jouées et enregistrées. J'ai donc pu, depuis longtemps, apprécier leur manière de considérer leur métier, mais aussi leur rôle. Voilà deux pianistes qui ont renoncé à une carrière personnelle pour défendre une formation instrumentale rare, exigeante : le duo de pianos. Le répertoire est immense, qui va de Bach aux compositeurs contemporains , il est d'une exceptionnelle qualité, car l'équilibre sonore de deux pianos jouant ensemble est parfait, comparable en puissance et en subtilité à celui du quatuor à cordes , il a donc tenté tous les grands créateurs de l'histoire, depuis l'invention du piano : Bach, nous l'avons dit, mais aussi Mozart, Chopin, Liszt, Brahms, Schumann, Rachmaninov, Ravel, Debussy, et parmi les plus modernes, Messiaen, Boulez, Kurtag... La liste est longue: même Wagner a écrit pour deux pianos, même Mahler. Mais ce répertoire est peu servi, car les pianistes virtuoses comme elles ont une tendance, à juste titre ou non, à vouloir épouser une carrière de soliste. Elles ont donc préféré porter à bout de bras, toute leur vie, les œuvres du passé et du présent, donnant au public l'occasion d'entrer dans un univers absolument neuf, exceptionnellement riche. Voilà pour leur « mission ». Certes leur gémellité les y a aidées. Il faut les voir répéter ensemble pour mesurer le degré d'intimité qui les lie. Elles attaquent le clavier de la même manière, pensent ensemble, phrasent naturellement selon des courbes identiques, et savent d'un seul regard piloter un départ, un ralenti, un crescendo. Pendant le travail, les discussions sont longues, parfois animées : si le but est commun, les moyens d'y parvenir peuvent diverger. N'importe qui jetterait l'éponge. Elles ne le font jamais. Elles savent que, au-delà de l'amour qu'elles peuvent porter à la musique, et de l'amour qu'elles se portent l'une à l'autre, la technique du duo de pianos exige un élan égal, une force soigneusement dosée. Tant qu'il subsiste des points litigieux, elles discutent. Rien n'est laissé au hasard, rien n'est abandonné à celle qui, pour une raison ou pour une autre, lassitude, fatigue, baisserait pavillon. C'est la meilleure solution qui l'emporte, et non pas la plus combative des deux sœurs. Une fois d'accord, elles creusent. Elles creusent à la fois le son, le toucher, la courbe, jusqu'à ce que tout se fixe, comme un photographe qui tournerait la bague de son objectif jusqu'à ce que la netteté complète soit obtenue. C'est un travail immense, harassant et enthousiasmant à la fois. Car le résultat, en termes d'efficacité, de simultanéité, d'équilibre, d'élégance, de puissance, est proprement extraordinaire. Tout est prêt, prévu. La moindre « pédalisation » a été discutée et adoptée une fois pour toutes, et même les tournes de pages sont étudiées en sorte de ne jamais perturber l'exécution, et de pouvoir être effectuées sans le secours de « tourneurs ». Et pourtant, et ce n'est pas le moins stupéfiant, elles conservent chacune leur part de spontanéité : en vérité, cet accueil de l'instant, de l'inspiration, n'est possible que si les fondations ont été solidement implantées. C'est alors que l'autre réagit de la manière le plus immédiate à cette idée nouvelle : c'est là que leur expérience et, encore une fois, leur gémellité, apportent leur poids. Certes la rigueur du travail préparatoire permet cette liberté. Il en va de même pour les créateurs et les interprètes : seule la parfaite connaissance de la règle permet de s'en affranchir. Le public ne s'y trompe pas et leur fait toujours d'éclatants triomphes. Il sait reconnaître en elles des artistes accomplies, épanouies, inspirées et heureuses. Même peu préparé, il devine, il sent. Tant il est vrai que l'extrême qualité a quelque chose d'évident, quelque chose qui parle et s'impose. C'est ainsi qu'on porte la musique vers l'Autre. Quelqu'un a dit que l'héroïsme ne consiste pas à accomplir des actes surhumains, mais seulement à « faire ce qu'il est possible de faire ». En fondant un duo de pianos, Isabelle et Florence Lafitte ont renoncé à une carrière personnelle brillante. En défendant ce prodigieux répertoire dans tous les pays du monde, à force d'un travail acharné, de ténacité et de talent, aussi par la grâce de leur bonne humeur et de leur charme naturels, elles ont fait ce qu'il   «était possible de faire », mais à quoi peu de pianistes ont consenti. N'est-ce pas là de l'héroïsme ? »


Olivier Tcherniak, Président de l’Admical, 26 janvier 2011

« J’ai rencontré pour la première fois Florence et Isabelle Lafitte en 1991, à l’occasion d’une importante manifestation que la Fondation France Télécom avait montée à l’occasion du 200° anniversaire de la mort de Mozart. En contrepoint d’une Flûte Enchantée à Orange, Florence et Isabelle interprétaient à la Tour Eiffel des pièces pour quatre mains, retransmises en direct sur France 3. Cela a été pour moi une découverte à la fois artistique et humaine. Depuis cette date nous nous sommes vus régulièrement et j’ai eu la chance de pouvoir les entendre à nouveau à de nombreuses reprises. Je souhaite leur redire, à cette occasion, à la fois mon affection et mon admiration. En écoutant Florence et Isabelle, au piano, comme dans la vie de tous les jours, on ne peut pas ne pas être frappé par l’énergie vitale qu’elles expriment. Elles sont talent, générosité, force et tendresse. Leur répertoire est à l’image de ce qu’elles sont, à la fois classique et ouvert sur des œuvres plus contemporaines en y ajoutant de nombreuses et merveilleuses transcriptions qu’elles réalisent elles-mêmes. Florence et Isabelle sont à la fois musique et vie et elles rendent musique et vie indissociables.»


Documents

Emission Le Partage de Midi (France-Musique / Christian Nève) en écoute sur http://www.duolafitte.com/presse.html# (cliquer haut droit de page Echos de la Presse).
L'esprit de duo (Christophe Mory) en lecture sur http://www.duolafitte.com/biographie.html
Trois heures de concerts live sur http://www.duolafitte.com/(cliquer sur Ecoute)

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